Résumé
J'aime Tania depuis quatre ans, je vais vous parlez de notre rencontre, de ce qu'elle représente pour moi et de ces ombres. Mais je n'écris pas juste pour décrire ce qui nous embellit mais plutôt ce qui nous métamorphose. Cette sensation d'abandon dans le couple ces moments qu'on voudrait repousser parce qu'ils font mal. Pourtant ils sont les seuls à nous prouver qu'on aime, qu'on ne peut vivre sans l'autre et nous font grandir pas à pas si l'amour bat plus fort que ces disputes, parce que les êtres aiment provoquer, tester, se laisser vivre. Et c'est souvent dans ces instants-là trop lourds où la vie nous empoigne d'une telle force que le passé ressurgit, que les souvenirs réapparaissent comme des néons en pleine nuit.
C'est le visage de Sophie, mon premier amour qui éclaire mes pas dans ces fragiles moments de tortures et le visage de mon père absent. C'est l'histoire de ma vie qui se lie à celle de Sophie dans la maladie.
« Et puis le passé s'est mit à ressurgir comme pour nous prouver que la mémoire n'était pas intarissable, qu'elle nourrissait chaque partie de notre esprit, de notre corps et de notre chair. Si nous pouvions seulement extraire les douloureux moments, nous arriverions à ne plus fuir, à ne plus refouler. Tania vivait comme si son secret n'avait pas de consistance sur l'avenir, comme si au fond ce qu'elle retrouvait d'elle dans l'art n'était qu'une illusion, une projection dans un cauchemar qui ne pouvait en aucun cas détourner cette vie linéaire et que celle ' ci m'empêche d'accumuler un manque en moi. »
Notre vie ne ressemblera jamais à celle qu'on voudrait vivre parce qu'inconsciemment nous sommes des idéalistes et nous souffrons parce que nous attendons trop de l'autre. Ce n'est pas de l'argent qu'on cherche ni même du luxe c'est de l'amour dans le c??ur, sur le corps. Des bras qui s'étreignent à l'aurore et des baisers au crépuscule. C'est notre survie après les efforts du quotidien comme une façon de se ressourcer en énergie pour se sentir libre. "
" Se dire que rien n'est parfait, que tout doit se construire chaque jour, c'est comme si le crépuscule était une fleur et que le soleil la fanait. "