Résumé
En croisant le regard d’Étienne, Charlène éprouva de la tendresse. Jamais elle n’avait vu un être aussi malheureux et en peine. Par réflexe, elle lui chanta ses plus beaux poèmes histoire que vie il reprenne. Malgré des paroles sincères, celui-ci restait le même. Point résignée, elle continua à fredonner, car elle était intimement persuadée qu’au fond de lui l’étincelle résidait. Alors que s’enchainaient les lettres au coin de ses lèvres, le visage d’Étienne s’illuminait à l’aube du quarantième vers. À nouveau, ses paupières battaient comme les ailes de l’hirondelle et la joie ne le quittait plus d’une semelle. Comme quoi, il y a toujours en chaque être une petite étincelle qui ne demande qu’à sortir de son sommeil.