Résumé
Si nous savions, si tous les deux nous savions ce qui se trame dans la zone où rien n'est dit, là où les mots n'interviennent pas, si nous savions déjà tout ce qui se trame à l'insu de nos savoirs, dans la zone où nous ne savons rien, pensons à peine, récoltons de peu des mouvements qui nous portent l'un vers l'autre, ou nous déportent l'un de l'autre. - Si nous pouvions savoir déjà, que resterait-il de ces jeux qui façonnent nos échanges ?
A la déraison illusoire du corps envahi de rêve, se substituera finalement l'apaisement d'un contact véritable, peut-être si loin que le rêve en mourra à jamais, peut-être si proche que le corps en rêvera pour toujours.
Mai - Octobre 2009
Avril 2010