On doit le mot-valise Sonnaïku à Gilles Esposito-Farèse, qui écrivit, en 1998, dans l’esprit de l’Oulipo, un sonnet uniquement composé de vers de 5 et 7 syllabes. Comme le haïku. Dans ce recueil en sont rassemblés 57. Plus ou moins fidèles à la découpe ophycielle (4/4/3/3). Résolument funambulesques, ils n’ont qu’une ambition : distraire le lecteur.