Résumé
A Nos Mères blessées
Mère, saurais-je te consoler, t’alléger de ce qui te craque les vertèbres ; t’apaiser de ce qui te tord les entrailles ? Ta blessure est grande. La béance est énorme et le gouffre profond. Saurais-je atteindre ce langage, l’indicible langage de Tasa. Saurais-je éteindre ce feu qui te calcine Tasa ? Tasa, siège où l’âme file l’amour, la vie. Mère, Parole avant le silence. Lumière qui tricote le jour. Rose sur les sourcils du matin, le plus beau matin, le matin du monde.