Résumé
Je pense que lorsque l’on décide d’écrire, c’est parce que l’on a quelque chose en tête que l’on n’arrive pas à exprimer.
Ce qui me trotte en tête depuis plusieurs années maintenant, c’est l’autre, et ses jugements infondés, des plus naïfs aux plus injustes. Descartes dit que nous sommes des consciences qui ne connaissent le monde qu'à partir de nous-mêmes. Merleau-Ponty, qu’on ne connaît d’autrui que son extériorité. L’autre agit selon son présent et son futur, mais surtout selon son passé. Personne ne peut connaître son histoire ni ses motivations. Autrui est impénétrable, et nous, nous jugeons.