Résumé
L'action se déroule dans un futur assez immédiat, impossible à situer dans le temps, faute de repères astraux.
La civilisation y est très proche de la nôtre, sauf sur deux points :
- Tous les individus sont semblables entre eux, clonés à partir d'une souche unique,
- L'industrie est minimaliste : les objets existent sous une seule forme, une seule couleur, il suffit donc de les remplacer quand ils sont usés. Les fonctions développement, fabrication, marketing, vente, rien de tout cela n'existe. Les individus sont donc oisifs, une de leurs activités principales étant de se différencier des autres, en adoptant vêtements, coiffures et allures aussi originaux que possible.
Suite à diverses circonstances, Jeff va devoir faire cohabiter dans le sous sol de sa maison, Jeff (son assistant) et deux jeunes femmes dont l'une y a vécu à notre époque.
Le roman, techniquement plausible et rigoureux, sera une confrontation dans le huis clos du sous sol entre les deux hommes et, Maéva, jeune femme « entière » (entendez non stérilisée), et Carole, « entière » également, mais dotée en plus d'une apparence physique qui n'est celle de personne d'autre.
Bien que l'action se déroule dans un huis clos, l'action et les rebondissements ne manquent pas.
A la confrontation entre deux types de sociétés, s'ajoutent des pulsions puissantes sensuelles et sexuelles liées à la différence entre les êtres. Elles vont créer des tensions énormes au sein du groupe et rendre à tous la vie presque impossible.
Si cet univers fait penser à celui de Huxley (j'y fais allusion), « Qui se ressemble... » n'a aucun point commun avec « Le meilleur des mondes ».
Ce roman n'est pas un essai philosophique, tant s'en faut. Il vise avant tout à distraire, surprendre, et s'il n'est pas interdit d'y réfléchir après l'avoir lu, ce n'est pas son but premier.