Résumé
" Le poète se dénude"
"C’est au péril/Peril/p-éril de moi-même que j’écris souvent. J’accouche sur la feuille des couches de moi — d’abord la peau, celle que l’on voit, celle qui touche l’extérieur, celle qui effleure les contours du dehors. Celle qui saigne, celle qui se déchire, celle qui se découpe, celle qui se modèle. Celle parsemé des fils bleus de mon menton éventré, en primaire, celle qui bientôt essuiera les aiguilles autour des auréoles de ma poitrine, celle qui toutes les trois semaines se fait percée par une aiguille, avec imprécision et la tremblote d’une jeunesse indomptée."