Résumé
Tu vas devant moi, je ne vois que tes talons.
Tu vas de ton pas tranquille par les vallons,
Je te suis pas à pas, les yeux sur tes talons,
Sous les alizés, les zéphyrs, les aquilons'
Tu dors à mes côtés, je respire ton haleine.
Tu rêves près de moi, je me réalise sereine,
Je m'endors auprès de toi, loin de toute peine,
Dessous les étoiles, les nuages, la lune pleine'
Tu m'ouvres les bras ; heureuse, je m'y blottis.
Tu m'ouvres ton c??ur ; moi, dans un chuchotis,
Je te dis ma tendresse ; puis par facétie,
Ou bien par pudeur, tu dégoises une idiotie'