Résumé
Première partie d'un conte pour jeunes et moins jeunes.
Découvrez l'univers de poupées articulées et vivantes' Une histoire de bataille et d'orgueil. Certaines poupées s'allient aux humains, d'autres n'en éprouvent nul besoin.
Quatrième de couverture :
Il est, quelque part, dans un coin de notre imaginaire, des poupées. Des poupées qui se meuvent, qui rient, qui se battent' Qui vivent, meurent, et parfois, renaissent.
Deux fratries s'opposent : les Grimm, et les Andersen.
Entrez dans un monde insoupçonné et pourtant pas si loin du notre !
Extrait :
Je me réveillai dans une chambre qui m'était totalement inconnue. La chambre était simple, voire austère, et comportait seulement trois lits alignés.
- Tu te réveilles enfin.
Sven m'avait expliqué qu'il n'y avait que la nuit, lorsqu'on dormait, que les Andersen pouvaient nous transférer dans cet endroit, comme par magie. Quel endroit ? Ca, il n'avait pas voulu me dire ; il avait préféré m'y emmener et que je le découvre de mes propres yeux.
Lorsque je fus bien réveillée, Sven me somma de le suivre. Nous sortîmes de la chambre, et je découvris que nous étions à l'intérieur d'une grande bâtisse. De là où j'étais, l'on pouvait deviner que le lieu avait une elliptique, et qu'il se composait de presque dix étages. L'intérieur de la bâtisse formait une sorte de cour couverte, dont les murs, dessinant un ovale, étaient pourvus de portes menant à je ne savais quelles pièces. Devant ces murs étaient des sortes de couloirs et des escaliers, bordés d'une balustrade, qui donnaient vue sur les couloirs des étages d'en-face. De jeunes êtres aux jointures sphériques, et quelques moins jeunes, parcouraient tout le bâtiment. Mais attendez' Bon sang ! Sven faisait ma taille ! Ou plutôt, j'étais à la taille d'une de ces poupées !!! Je m'examinai, me demandant si je n'étais alors pas pourvue moi aussi de ces jointures : il n'en était rien.
- Nous sommes dans l'Ecole du Musée.