Faits défaits J’ai jeté mes écrits dans la joie la tristesse Au janus des mots au trop plein d’overdoses Et il y a cette page soliton Et tous mes poèmes avec leurs blessures
Dans le désert de mes sanglots Aux yeux des internautes trop nombreux Qui font émerger sous leurs claviers Cette toile infernale Piégeant mes labyrinthes au fin fond des ténèbres
Je reste devant cet écran vide Qui absorbe ma souffrance Qui reflète la peur de mes mots
Et mes liaisons squelettiques Recensent mes amitiés nouvelles Recensent mes amours mortes Qui s’enracinent en s’enfuyant…