Résumé
En mon c??ur vigilant, l'??uvrier voit et écoute battre l'âme.
Se battre ou se débattre, selon les séismes qui arrivent,
même à qui ne les veut. Les saisir en peu de temps, en l'urgence,
dans le silence, et peindre ce qui est venu et qui tient à l'autre,
unique, dont l'âme s'est fait, même à son insu, une grammaire,
ici captée en lecture de sens, dans son espace.
Et cette sorte de mystère qui n'est que langage de langage,
né de langage, art né d'art. Car le c??ur lit sur l'ardoise de l'autre
Voilà écriture et peinture, non pas liées de quelque façon que ce soit,
mais concentrées, méditeuses : écriture-peinture.
??uvre nue, de même solitude née du lire de l'âme humaine,
vôtre, mienne, autre.