Résumé
J'ai écrit ce mémoire dans le »calme » de l'année 1968, non pas sur les barricades, mais dans le silence feutrée de la bibliothèque universitaire de la faculté des lettres, quai Claude Bernard à Lyon.
Encore profondément bouleversé par la mort brutale de mon père, le 30 mars 1966, revenu en hâte de la Cornouaille, je trouvai dans la poésie de Francis Thompson, le réconfort de sa quête spirituelle et ressentais le vertige de son univers tourbillonnant en laissant filer mon regard sur le Rhône qui en contre bas du quai, coulait insensible aux contingences humaines.