Moi, moi, moi !

"...Le bâtiment, gris et sale et sombre, coincé entre deux stupides immeubles d'appartements stéréotypés, semble se ratatiner un peu plus au moindre regard qu'il recevrait. C'est le genre de petit immeuble de deux étages bétonné et décrépi que l'on croise dans des rues tortueuses et reculées, à condition de même le remarquer. Un petit carré de métal au dessus d'une porte indique, en lettres noires sur un fond noir clair, «A BERGE» ' l'énigme est difficile, mais je parviens à la déchiffrer et me voilà franchissant la porte de mon lieu d'hébergement pour la nuit..."

C'est dans la confusion que l'on trouve le plus de sens à la vie, au monde. Ce que notre personnage apprend à connaître au fil de ses errances, c'est le chemin à prendre pour trouver la sortie...
Voici l'histoire d'un homme qui n'existe pas, le conte d'une vie qu'on ne peut conter. Voici l'étrangeté de la parole et l'importance du silence.
Bienvenue dans la vie d'un homme.