Résumé
Micouvienne Chapitre 1 : Partie1
Cela s'était passé, il y a de cela 11 ans. J'avais à peine moins de 20 ans en fin de 2001, le moment où je rentrais définitivement à Port de Paix pour me stabiliser. Cette ville dont je vous parle est dans l'apparence très calme comme le nom l'indique. On dirait qu'elle est victime d'une placidité de diable puisque même les gens qui y habitent ont l'air d'être courtois et calme ; mais c'est en apparence.
Mais ce qui m'étonnait : c'est qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort, parce qu'en réalité l'image de douceur qu'elle présente peut être féroce quand celle-ci est en révolte ou bouleversement. C'est ce dont j'ai découvert pendant mes onze années passées en attendant en cette ville. En un temps record, j'ai eu décelé que l'image de douceur, d'aménité et de calme dont projettent celle-ci et celle des visages des gens qui y demeurent est nettement différente, j'ai eu la chance de percevoir qu'il existe tout un monde de différence avec celle de la réalité. On dirait qu'il existe une dichotomie entre les allures, les élocutions et les actes de ces gens qui ont une psychologie si basse à décrire et à expliquer. C'est peut-être cette dichotomie qui influe sur l'état de cette ville, une ville très poussiéreuse, désagréable par rapport aux autres villes comme c'est le cas de Saint-Louis du Nord qui la dépasse d'une vitesse de croisière grâce à beaucoup d'amélioration de ses voies bétonnées et immaculées, ses maisons alignées et autres.
Entre autre, cette dite ville nommée ville de Paix, ses gens même si par mythe on croyait qu'ils sont des gens courtois et placide, mais la réalité en est une autre. On pourrait dire que c'est une ville qui accueille plutôt les gens venues mais pas ses fils et filles ou autres de très proches. Le caractère flegmatique, débonnaire et civilisé qu'ils s'exhibent sont autrement dans leurs relations humaines, ils sont très loin de l'humaniste puisque chacun pour soi et péril pour tous dans cette dite ville.
Ils se contentent seulement de collectif. Ils ne laissent pas et n'encouragent pas les jeunes qui sont du département de pouvoir réussir dans cette ville sans qu'ils ne se rendent pas soit à Port-au-Prince ou d'autres. On dirait même si dans la journée ils projettent une image de bienfaiteurs et de bienveillances mais la nuit tous les doux, calmes et paisibles chats sont devenus gris : c'est une façon de projeter leur réalité. Sûrement il y a des exceptions, il y a des gens qui ne sont pas de cette catégorie, mais c'est un rarissime à trouver puisque le nombre est quasiment minime, on dirait même ceux qui sont les plus instruits ont la même ou la pire psychologie que ceux qui ne le sont pas ; autrement dit qu'il n'y en a pas grandes différences. On dirait qu'ils se communiquent dans les heures tardives et apathiques pour que leurs actions et façons se ressemblent. Si vous cherchiez une ville de barrage, de blocage, qui empêchent les jeunes d'évoluer, d'avancer, de réussir, de s'épanouir, si vous ne choisiriez pas la ville de Port de Paix en premier lieu et à prime abord, vous avez sûrement raté votre jugement et votre enquête intellectuelle. Elle se classerait en tête parmi toutes les autres villes.
Ce n'est pas facile de relater une vérité même si c'est triviale, mais pour l'histoire, un bon historien devrait dire toute la vérité même si c'est dur. La ville de Port de Paix est une ville historiquement héroïque et accueillante pour les gens venues, on ne devrait la tenir dans cet état lamentable, déplorable et même humiliant et décevant.
Une prise de conscience de tous ses fils et filles est inévitablement nécessaire pour qu'elle aille de l'avant. Ca pourrait être une honte pour les gens qui s'y habitent puisque l'état d'une ville doit refléter incontestablement la psychologie de ses gens (filles et fils). Etant la métropole du Département du Nord-ouest, elle ne devrait pas se repérer dans cet état horrible et désastreux. Elle devrait être l'exemple numéro « UN » de toutes les autres villes et communes environnantes. Si vous ne pouvez pas changer votre maison ou chez soi, comment oserez-vous dire que vous pouvez changer celle des autres : « OU KITE LAKAY OU SAL WAL BALE KAY MOUN »
Ce serait une imposture si vous pensez pouvoir changer la vie des autres en prenant le pouvoir et que vous ne pouvez même pas changer la vôtre. Personne ne vous prendriez au sérieux. La charité bien ordonnée commence par soi-même. Si vous voulez donner un exemple, vous devez vous montrer comme l'exemple et que les autres voient votre lumière briller, et s'en rendrent compte et vous suivent inévitablement en retour. En voici le secret ! A bon entendeur salut !
Néanmoins pendant mes séjours à Port de Paix, j'avais eu pas mal d'effronteries et d'histoires d'amour avec des filles les plus belles que les autres. Pour la Deuxième fois je rencontrais une jolie charmante demoiselle. Ma première effronterie et histoire avec elle se déclenchaient ainsi :
Un jour pas comme d'ordinaire, d'un soleil d'une luminosité exécrable et écoeurante, je rencontrais une jolie coquette demoiselle habillée d'une robe de saphir sur le presbytère de la cathédrale de la ville de Port de Paix. A première vue, je disais en moi-même :
-Quelle est adorable cette fille ! Elle m'excitait et incitait par son charme de diable et élégant, c'était comme si que nos regards s'étaient croisés quelque part que ce soit dans un monde, univers virtuellement inconnu ou dans un rêve. Qui sait ? Son visage palme et attrayant me transformait comme le mouvement agité des vagues de la mer. Je ne me possédais plus, comme si je m'étais dans une profonde hypnose d'une professionnelle surdouée. Je la scrutais fixement des yeux en lui perpétrant des jolis flirts. Je m'étais à dix lieux d'intervalle quand je me fus avancé tout près d'elle en vue de l'aborder. Chose qui m'était ardu puisque le brûlement des tic-tac de mon béguin me régissaient d'une rigueur hors pair comme si une guerre s'éclaterait en mon fort intérieur.
Je contrôlais mon émotion palpitante et ma peur subite puis j'approchai d'elle et je voyais qu'elle était d'une physionomie exceptionnelle, son visage était comme un saphir d'or. Je récoltais beaucoup de temps pour pouvoir contempler sa splendide beauté. Son pectoral était comme des grains de raisins, très pointus, son gosier alertait le désir intense des bisous et des étreintes tendres. Ses perruques mulâtresses étaient d'une noirceur vive et miroitante. Ses mirettes étaient comme ceux de revolver.
Elle m'écroulait du regard. Je dirais plus magnifique qu'elle n'ait jamais devinée. C'est comme si elle est une créature divinement créée avec le soin intense des deux mains d'un être suprême, en quoi je deviens trop exagéré en vous racontant des mensonges. Mais pour vous dire vrai, après que j'agrippais tout mon temps à la fixer du regard de flirt ; en vue d'explorer ces 7 couleurs de l'arc-en-ciel, je déclenchais tout mon fort charisme de dragueur, je l'approchai et je la saluai disant à elle :
-Bonjour ma belle marquise ! Sur ce, un peu étonnante et hésitante, elle me riposta :...