Résumé
La lune se baigne dans les rais du couchant,
Poudrée de corail, alanguie de brume pâle,
Éclaire le voile de la nuit doucement
Et couvre la terre de son châle d'opale.
Lentement, la nuit croque ses lucioles d’or,
Habille le ciel de ses doigts gantés de suie
Et berce ce côté de la terre qui s’endort,
Déposant mille couleurs sur les rêves gris.
Puis s’en va bercer l’autre côté de la terre,
Au soleil levant, dans la brume matinale.
Oiseaux, papillons s’envoleront dans les airs,
Ra, sur notre nuit, posera son point final...
« Le silence et l’absence, tout ce qui est inachevé murmurent comme le roulement d’une larme qui naît au tréfonds du cœur et achève sa course au bord des yeux... »