Résumé
Serge Carbonnel a la « religion » du mot, du verbe incarné et inscrit dans le mouvement de l’univers : « et mon regard s’en va de l’étoile au fleuve, du fleuve au monument éternel, à l’éternel du temps ».
Il construit l’espace avec des mots.
Dans l’azur, la lumière spirituelle où l’heure se transforme, où tout se rejoint, espace-temps, espace intérieur aussi.
Poète au « je » discret bien qu’affirmé, il chante en touches d’aquarelle et tonne aussi afin d’extraire la substance des mots, leur chair, leur lumière et les débarrasser de leur ‘’écorce’’.
Pour entrer dans la réalité que le poète perçoit au-delà du doute exprimé.
Comme si c’était notre voix qu’on délivrait du silence ou de l’impossibilité du dire.