Si la ronde des mots étourdit, se dessaisir des mots est la fin du souffle : on meurt aussi de silence, on meurt beaucoup, lentement, et les livres refuges préservent encore du sens.
On ne les brûle qu'en nous.
Et on cherche le cri parce qu'il est corps avant d'être mot, le cri saisit ce qui fait vie en nous. Appel aussi, et peur, et joie, les sens s'éveillent.