Malle à mort

L’appel pour un incendie arrive au centre de secours à dix-sept heures cinquante-deux, ce mercredi vingt décembre.
A côté de la chaudière, se trouve une malle en osier qui a bien morflé, noircie en surface, partiellement brûlée, tout dégoulinante d’eau due à l’extinction. Le pompier l’ouvre, juste pour voir ce qu’elle contient en dirigeant un rai de sa puissante lampe torche à l’intérieur. Il laisse retomber le couvercle, pris d’un haut le corps…
L’affaire est confiée au lieutenant de gendarmerie Mercier, pour qui c’est le troisième mort en deux semaines, et au SRPJ.
Deux mondes, aux méthodes de travail différentes, se rencontrent, bien obligés de collaborer.