Mahora. La peau des prophètes

J’ai vécu à Peshawar et travaillé pour le Makteb.
J’y ai croisé des êtres de misère à la recherche de la lumière si noire soit elle. J'y ai vu leur livre brandi de la main gauche, tandis que leur bras droit se levait en crachant le feu de leur kalachnikov. Maudissant d’autres êtres armés de leur Bible et de leur fusil, avides d'or noir, d'opium et de pouvoir. Reproduisant tous les meme gestes et les meme paroles de haine en des couleurs à peine différentes.