Fidji Broustet
172044
Reliures : Dos carré collé
Formats : 11x20 cm
Pages : 140
Impression : Noir et blanc
N° ISBN : 9782919239177
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Un retour de lecture comme un coup de cœur pour un cœur brisé.
Un recueil. Des lettres. Un seul destinataire tant aimé mais parti à jamais, semble-t-il. En découvrant ces lettres j’avais l’impression de me plonger dans ces correspondances célèbres qui m’ont émerveillé. Des lettres de George Sand à Musset ou de Victor Hugo à Juliette Drouet. La différence ici est de taille : aucune malle-poste n’emportera les missives pour les livrer au bout d’infernales cavalcades. S’il existe bien une expéditrice, le destinataire réside au pays de l’absence où les mots d’amour du passé ne se distribuent plus.
Il semble évident que ces lettres s’appuient très largement sur une longue relation vécue. Mais qu’importe. L’essentiel tient dans le sublime des mots et je l’ai trouvé de la première à la dernière lettre. L’amour déclaré, pleuré, est poignant. Au fil des pages, naissait en moi l’envie que l’absent réapparaisse à la fin du recueil, lui qui fait tant souffrir. Mais cette femme délaissée ne semble même plus en caresser l’espoir. Juste continuer à vivre en supportant ce vide.
Fidji Broustet sème à certains endroits, de petites touches qui pourraient donner matière à une trame romanesque.
En tant que lecteur invité et même engouffré dans l’intimité du couple, j’avais envie de tout comprendre, de tout connaître, mais l’auteure a su préserver cette part d’intime comme un jardin aussi secret que ce jardin d’Eden (près des nénuphars et du bassin des carpes Koï) évoqué dans le recueil.
“Ma solitude porte ton nom ” est une lecture à mener par doses homéopathiques de deux ou trois lettres par soir. Comme un rendez-vous quotidien avec des mots d’amour, des mots de tristesse souvent, mais jamais de rancœur.
Ce livre nous enveloppe de toute sa gracieuse poésie qui allège le poids des tourments exprimés. Nul doute que de nombreux lecteurs y retrouvent quelques fragments de leur propre histoire.