Daniel Baudois
179848
Reliures : Dos carré collé
Formats : 14,8x21 cm
Pages : 174
Impression : Noir et blanc
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15,00€
Commentaire de Nathalie:
Je le lit actuellement et il est très pertinent. Ce livre pourrait aider beaucoup d’entreprises
Merci Monsieur Baudois, pour nous apporter des réponses.
Bravo
Livre bien écrit et facile à lire. Il donne envie de continuer, de par les petites anecdotes et le vécu personnel de l'auteur, pour expliquer les scènes et les situations dans lesquels on peut se trouver sur le terrain.
En temps qu’ancienne cadre de la grande distribution, j’ai pu acquérir certaines bases avec des formations théoriques sur les vols et les façons de réagir face à cela, mais beaucoup moins approfondies que dans ce livre.
Malheureusement, une employée lambda n’a pas ces formations et doit apprendre seule à faire face à la situation et à ne pas se mettre en danger, car elle ne veut pas se faire voler une bouteille de champagne à un prix exorbitant. (Vécu personnel)
Ce livre peut donner de vrais conseils à tout le personnel de vente, concernant les comportements à avoir face à ces situations. Il explique bien le fait qu’on ne doit pas prendre le risque mettre sa propre sécurité ou celle d’autrui, collègues ou clients, en danger.
Je le recommande pour toutes personnes travaillant dans la vente depuis la base, jusqu’au cadres, car il est complet, tant sur la partie terrain que pour l’administration, réussite des résultats et des objectifs qu’on nous fixe en tant que cadre dans la vente.
Audrey B
Préface isolée de Monsieur Nicolas Feuz,
Procureur de la République et canton de Neuchâtel et
écrivain-romancier
PREFACE
L’édition de ce petit guide sur la prévention contre le vol et la lutte contre la différence d’inventaire en magasins ne peut qu’être saluée par les autorités de poursuite pénale, souvent confrontées à ce genre de criminalité, que l’on qualifie généralement de « délits de masse » ou, plus vulgairement, de « tout venant ».
A lui seul, le mot du titre « prévention » résume l’essentiel de cet ouvrage, qui repose sur une longue expérience pratique de son auteur. Or, dans bien des situations, une bonne prévention évite souvent l’intervention de dernier recours du pilier répressif que représentent la police et les magistrats pénaux, procureurs et juges.
Ce petit guide attire très justement l’attention sur différentes techniques de vols en magasins, lesquelles peuvent être très variées, parfois difficilement repérables, voire difficilement prouvables. Il est également truffé de bons conseils pour les gérants et le personnel des magasins, afin d’éviter au maximum ou d’identifier précocement le vol à l’étalage, les repérages en vue de futurs cambriolages en dehors des heures d’ouverture ou encore les malversations internes (comme les vols commis par le personnel du magasin, les livreurs, les rackjobbers, etc.).
L’ouvrage analyse les avantages et les limites des moyens à disposition, comme la vidéosurveillance ou encore l’arrestation par des particuliers (soit par des personnes non policières, qu’il s’agisse d’agents de sécurité privés, du personnel du magasin ou même, pourquoi pas, d’autres clients du magasin) ; un droit d’arrestation défini par le code de procédure pénale, qui exige des particuliers qu’ils respectent des principes fondamentaux auxquels les policiers sont sensibilisés dès leur formation, soit notamment ceux de la proportionnalité et de la subsidiarité.
L’appréhension d’un suspect et le fardeau de la preuve sont d’ordinaire l’apanage du système pénal étatique. Mais dans le domaine dont il est question tout au long de ce petit guide, ces deux questions reposeront bien souvent sur le travail en amont des gérants et du personnel des magasins.
Quant aux autorités de poursuite pénale – policières et judiciaires – elles resteront toujours confrontées à une problématique récurrente : celle de la récidive du vol à l’étalage, voire de l’action difficilement prouvable de bandes organisées dans ce domaine. En effet, ce qu’on appelait autrefois le larcin (soit le vol de moins de CHF 300.—) ne constitue qu’une contravention aux yeux de la loi, à savoir une infraction passible d’une simple amende. A ce titre, elle n’est pas inscrite au casier judiciaire – ce qui n’est encore qu’un moindre mal, car les données de la police sont à disposition pour identifier les récidivistes – mais aussi et surtout, elle empêche légalement toute mise en détention provisoire (par exemple pour prévenir le risque de réitération). Seule une arrestation provisoire ne dépassant pas 24 heures pourra être mise en œuvre dans ces cas, mesure souvent insuffisante pour certains auteurs, qui n’hésiteront pas à recommencer. Encore et encore. Inlassablement. Jusqu’à ce que la justice soit en mesure de prouver leur appartenance à une bande organisée ou des agissements commis par métier.
Jusque-là, le chemin est souvent très long et les magasins lésés s’accumulent, contraints de lutter contre ce type de phénomène par d’autres moyens, comme les interdictions d’accès. Ou déjà en commençant par suivre les conseils avisés donnés par le présent ouvrage.