Résumé
Une fois la fille partie, plus de bruit. Il y a bien la rue, mais ça, on l’entend plus.
Le café passe doucement. La tête dans les mains, accoudé à la table de cuisine, Jorioz attend. La fenêtre ouverte rappelle la crasse de la rue. C’est sa rue. Il la connait par cœur. Les petits bistrots, les patrons et tous ceux qui sèchent, pendus au zinc des comptoirs. Il se lève.
- Je descends.
Son café, il va le prendre en bas. La nostalgie des bars poisseux. Je vais pas rester là ! Ici, j’ai rien à faire, rien à moi... Même pas les clés ! Je claque la porte derrière moi.
J’entre dans le premier rade. Le zinc est en bois ! Ça l’empêche pas de coller. Juré, je boirai sans regarder le bord de la tasse.
- Et ce sera ?