Résumé
Tantôt vaines, tantôt jubilatoires, toujours estampillées de romantisme et d’afflictions, ainsi sont les affres du poète qui, dans l’aléa trouve refuge, sous des peintures à l’encre, sous des échelles corrodées, sous les toits brûlants de son esprit, à osciller entre les accords parfaits et la lassitude de ses confidences.
Il est un précepte, inhérent à sa nature, qui dit que les raisons se trouvent seuls, les joies et les peines aussi, qu’aucune parole n’est le fruit de la pensée d’autrui sans qu’elle ne soit miroir de son passé, de ses échecs et de ses désirs.
Ainsi le poète, artisan des mots, s’en va quérir pour l’éternité, l’infime substance qui le fait exister en tant que tel.