Résumé
Si j’ai choisi de parler de cette histoire, c’est pour qu’elle me quitte – et uniquement pour qu’elle me quitte. Je n’ai de toute manière jamais senti une quelconque appartenance entre elle et moi. Elle m’a filé entre les doigts dès le premier jour – comme le sable que l’on tente de saisir, un jour d’été. Le sable brûlant qui ne se laisse pas attraper.
Il y a ça, encore, qui reste. Le sable et la mer au loin qui appelle, comme cent voix qui résonnent et qui appellent sans cesse. Et rien de ces deux évènements ne subsiste – jamais.
Le sable retourne au sable.
La mer, imperturbable, poursuit son implacable mouvement.
Que mes mots, une fois dits, rejoignent le silence dont ils sont issus.