Résumé
Salhon a publié son premier verset en 1973 dans « Prêtria », revue russe clandestine et catholique. « Verset » comme un jeu, désillusion d'une religion d'Etat, d'un opium du peuple, comme un spleen moscovite ; son nom, Salhon, comme une énigme. Pendant plus de 20 ans, personne ne sut qui se cachait sous ce pseudonyme. Salhon était soviétique, c’est tout ce que l’on savait. Ce que l’on croyait. Était-il Russe ? Moldave ? Ukrainien ? Il écrivait en russe mais cela ne voulait pas dire grand-chose.