Résumé
ne perdez jamais espoir !
Un roman qui montre que tout est possible, tout !
Les droits d'auteur sont integralement reversés à una association d'aide contre le cancer.
extrait :
Putain' quel merdier !!!!Mais qu'est ce que je fais ici ? Merde '. Mais ce n'est pas vrai !!!!
Et oui, Lawrence-Alexandre c'était encore embarqué dans un bourbier sans nom. Faire le tour du monde en solitaire, tu parles d'une connerie !
Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Même lui n'en savait rien. Pourquoi ? Avait-il quelque chose à prouver ? A priori non. Qu'avait-il à y gagner ? De l'argent ? Il en avait suffisamment. La célébrité ? Il n'en avait pas non plus besoin. Fuyait-il quelque chose ou quelqu'un ? Pas le moins du monde. Il aimait sa famille. Sa femme, ses 3 enfants, toute la famille lui était chère.
Une chose est sûre, il était embarqué sur ce voilier, en pleine tempête et commençait à en avoir sérieusement marre Il ne comptait plus les jours passés dans cette fichue aventure. Il avait déjà fait des virées en solitaire, mais celle-ci était longue, trop longue et surtout loin d'être bouclée.
Celui qui a pris la mer sait combien les premiers milles sont excitants. Le départ vers une aventure, les gens sur les quais, les premières sensations sont si fortes que le départ est une espèce de délivrance.
Pour Lax, comme l'appelait ses amis, le départ était si loin qu'il ne souvenait pas de ces sensations si positives. Pour lui cette traversée n'était que galère, succession d'embuches, bref l'enfer.
Aujourd'hui la tempête était d'une rare violence. Où était-il ? Il ne le savait pas avec précision. Son bateau qui avait été malmené à de nombreuses reprises était dans un sale état. Le matériel de navigation était complètement HS. Le système électrique du bateau était totalement inondé. Aucun moyen de communication, aucun outils de navigation si ce n'est un compas et des cartes.
Putain, si je pouvais au moins téléphoner !
C'est vrai, juste un coup de téléphone pour rassurer tout le monde, mais il fallait faire avec.
Lax sorti de sa cabine et monta sur le pont. Le coup de tempête était toujours là, mais le coup au moral était passé.
Il s'attachait à sa ligne de vie, se cramponna à la barre et en avant.
Lax éclata de rire. Seul dans ce monde hostile qui voulait sa peau, lui venait de penser que s'il avait du boire ne serait ce qu'une gorgée d'alcool à chaque vague reçue sur la face, il serait probablement couché sur un lit d'hôpital dans un coma éthylique profond. Lui qui ne buvait jamais, ne fumait pas non plus, s'imaginait raide mort, bourré comme une huitre, sa famille à son chevet.
Cette vision qui provoqua sa crise de rire eut le mérite de faire passer un peu de temps. Les coups de vents étaient toujours aussi violents, mais au loin Lax apercevait une éclaircie. Il fallait bien que ca s'arrête un jour !
Encore quelques milles, à se faire secouer la paillasse et enfin un temps un peu plus humain.
Il était 16 h 00 GMT, le coup de vent passé. Trempé jusqu'au os, les membres complètement tétanisés par l'effort, Lax s'écroula en moins de temps ...
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