Résumé
« Le fouet disperse, le crochet ramène. A chacun son dû. La bannière sera dépendue, roulée à la roche creuse où encore rien de ça n'est mort. Car toutes ailes déployées, tous les mots, toutes les lettres ont tracé la carte sinueuse de ce grand catalogue de vies.
En pèlerinage on n'ose pas aller. Juste ceux du tour suivant, rapidement, pour mémoriser le lacis du grand linge jeté devant eux et qui les attend, que l'on croyait avoir plié. Mais voilà. Il y avait un reste. Un petit linge plié à part pour report de page, et remplir encore la timbale du voyage.
On rêve d'un haras immense où l'on entraînerait les chevaux à cette étrange cavalcade, derrière tous les signes laissés par ceux-là qui s'en vont si rapidement pressés. Toute une armée poursuivante, et on en a déjà vu, qui se jettera à l'eau pour la grande immersion. Y entendre toutes ces paroles de complaisance entraînant à la mort. Quelque armée, spoliée de son propre trésor et qui croirait avoir bien vu le pourquoi du trépas. Engagés et terribles, harnachés pour le combat, bandelettes aux poignets comme des pugilistes prudents, ils charroient derrière la colonne qui est partie en fumée, là, il n'y a seulement rien qu'un instant.
J'ai lu au désarroi indélébile dans les lambeaux arrachés à la peau secrète de mon grand-père. Je sais que ce que j'en comprends l'aide aussi à comprendre. J'ai lu que la terrible main de l'amante religieuse qui l'a coupé pour le jeter au livre, l'a violé de quelque intégrité qu'il ignore de lui, à jamais, qu'elle lui fait chercher en l'ayant cependant pour toujours exilée de lui. »