Résumé
De tout temps, les hommes ont tenté de se protéger les doigts des piqûres. A la préhistoire, les peaux de bêtes percées par des outils contendants (poinçons), étaient assemblées avec des fibres végétales. Il n'y avait aucune nécessité de pousser l'aiguille. Quand il fallut le faire, nos ancêtres utilisèrent des poussoirs en pierre, os, ivoire ou cuir.
Lorsque le tissu serré est apparu, les tailleurs des civilisations antiques ont utilisé, pour coudre et pour ne pas se piquer les doigts, des bagues à coudre (ou dés ouverts) en bronze.
Les dés à coudre fermés apparus à la période médiévale ont fait l'objet du tome premier de ce ouvrage « Le Dé à Coudre en France ».
Dans le deuxième tome, l'auteur précise le mode de fabrication, aux XVIIe et XVIIIe siècles, de ces outils. Un important chapitre y traite des merveilleux dés à coudre en acier.
Ce troisième tome concerne la fabrication et la commercialisation du dé à coudre tant métallurgique (Usines de Navarre) que d'orfèvrerie (Manufacture Lorillon-Féau) lors de l'expansion industrielle du XIXe siècle.
Le dernier tome de cet ouvrage traitera de la période « Art Nouveau » dans le design du dé à coudre, l'évolution des fabriques et, hélas, la régression dans l'utilisation de cet objet.
Ce document, à la portée de tous, intéressera les passionnés d'objets anciens de couture, du patrimoine et particulièrement les digitabuphilistes.