Résumé
Si nous posions notre regard sur une simple fleur et que nous nous laissions pénétrer par le sentiment d’étrange perfection qui émane d’elle ― la beauté de chaque élément qui la compose, autant que la distribution parfaite de chacune des parties entre elles ― nous nous rendrions instantanément compte que nous sommes dans l’absolue incapacité d’en saisir le moindre sens, d’appréhender une seule once de ce qui concourut à ce qu’elle pût parvenir à se manifester comme telle : une simple fleur exprimant, en une structure de la plus extrême simplicité, la beauté la plus pure et la plus parfaite, beauté jamais égalée autant qu’inaccessible, et dont le mystère nous apparaît alors comme purement insondable et impénétrable.