Résumé
Où Tamira pouvait-elle bien avoir déniché un tel carton à dessins ? Quatre cordelettes liaient les deux battants, Milena les défit et ouvrit lentement le carton. Ce qu’elle découvrit la sidéra, elle resta immobile pendant plusieurs secondes, pétrifiée par la beauté de l’aquarelle qu’elle avait sous les yeux, un grand rectangle sur lequel apparaissait plus grand que nature le visage lumineux d’une femme, le visage épanoui d’une femme, le visage amoureux d’une femme comblée, un visage de toute beauté et de tout pureté, une sorte de nouvelle Eve d’avant la pomme, une vision magnifiée de la femme, à la limite de l’adoration idolâtre et qui ne pouvait avoir été l’œuvre que d’un génie ou d’un homme amoureux.