LA PRISON D'ENCRE

"Je m'appelle Lucas Halfpenny, je suis un vieux détective et je suis fatigué de courir après mon ennemi juré le Photographe, un serial-killer étrange qui découpe les bras de ses victimes pour les poser dans un plat, une photo dans la main droite et ma carte de visite dans la main gauche. Je suis comme vous, je trouve que c'est dommage pour le plat, et je me demande bien pourquoi il fait ça.
Je m'appelle Lucas Halfpenny, oui, je suis détective, mais je suis surtout le héros d'une collection de romans policiers. Richard Williams, mon créateur, travaille sur ma trente-quatrième aventure. Celle qu'il pense être la dernière. Il veut me tuer, mais je ne le laisserai pas faire ! »



Pour son premier roman, STEPHANE HUBERT a décidé de dépoussiérer le polar avec une fantaisie et une jubilation non feinte. Son univers décalé ne ressemble à aucun autre, comme en témoigne la forme romanesque de la Prison D'encre qui dynamite les codes, en alternant points de vue de l'écrivain et de sa création. L'auteur fait naviguer le lecteur du rire aux larmes au cours d'une enquête palpitante dans un Londres aux milles secrets.