Résumé
L'on peut s'étonner que je commette ce petit ouvrage avec un tel titre et contenu. A juste titre d'ailleurs, car en dépit des ressemblances ou non, que l'on pourrait trouver en la matière, la comparaison qui le sous-tend paraît en toute logique hors de propos, voire même inconséquente. Mais la vérité, c'est que n'étant pas un critique littéraire et plus particulièrement dans le domaine poétique, la seule possibilité qui s'offrait à moi, c'était de faire état de ce qui me plaît dans la poésie arabe classique andalouse, selon ma technique habituelle, c'est-à-dire relever très souvent certains vers. Et chemin faisant, je me suis demandé si je n'allais pas oser placer, c'est le mot, des aphorismes miens que l'on pourrait leur comparer. Et j'ai osé ! Et lorsque j'affirme 'leur comparer', j'entends les critiques et pas ma même petite personne, étant donné que tout ce livret baigne dans la subjectivité, affichée et avouée.
J'irais même plus loin, je me demande, avec le recul de quelques décennies, et prétention démesurée mise à part, si mon choix de verser dans l'aphorisme, ne procède pas du fait que depuis que je lis de la poésie, il m'arrive rarement d'aimer l'ensemble des poèmes et rarement des poèmes entiers, et de n'en apprécier que quelques vers à la fois.
Il faut aussi que je spécifie que cet écrit se fait l'écho également de digressions miennes suscitées plus ou moins directement par tel ou tel vers de poète andalou. Sans oublier des citations d'auteurs non andalous, et même parfois, de ma part, quelques esquisses de poèmes plus ou moins structurés, en ce qu'ils sont plutôt, je l'avoue, un assemblage d'aphorismes.