Résumé
J’y jette à nouveau un oeil et je vois le crâne plein de cheveux qui dépasse de ce jardin jadis secret. Une, deux poussées de plus, la tête entière est dehors. M. Boussader lui demande d'arrêter de pousser. Il dégage tout de suite le cordon ombilical qui était serré autour du cou du nouveau-né. Je vois le reste du corps du petit sortir avec une telle facilité comme s’il glissait le long de ce chemin qui ne paraît plus aussi étroit que çà. Et il est tout de suite posé sur le torse de sa mère. Il ne pleure pas. Quelques pinces ici et là et M. Boussader me tend une paire de ciseaux pour que je coupe le cordon. Les émotions sont immenses et je me demande si je pourrais le faire.