Résumé
La forteresse du caméléon de Gilles Allaume est une œuvre protéiforme, où se mêlent les différents genres littéraires. Cependant, elle se suffit à elle-même, traversée par sa propre unité, presque totalité. Elle est le fruit d’un demi-siècle d’écriture.
Au prime abord, sa multiplicité effraie. Mais du singulier naît son universalité.
Elle témoigne d’une déchirure ancienne, et presque irrémédiable, d’une effraction de l’Être, faille, crevasse qu’aucun remblai ne saurait combler.
Et pourtant, ce moment continu de littérature d’avant-garde est le témoignage d’une vie surréelle de lectures, de voyages, de paysages visuels et émotionnels fort divers...
(extrait de la préface)