Résumé
Sommets resplendissants au dessus des tempêtes, Qu'on vous cherchait jadis bien plus haut qu'où vous êtes ! Votre front, qui n'est plus qu'un vieux crâne blanchi, Du poids de l'Océan n'avait jamais fléchi, Et les flots du déluge, en minant vos collines, N'avaient pas sur vos flancs déchiré ces ravines. Vous ne laissiez pas voir, comme un corps sans manteau, Ces rocs, grands ossements prêts à percer la peau; Mais vos muscles puissants, vaste épine d'un monde, Revêtus à grands plis de bois, de sol et d'onde. Dessinant sur le ciel d'harmonieux contours, Même en s'y découpant s'arrondissaient toujours. Si vous les aviez vus, mon enfant, dans leur gloire, Tels que je les revois de loin dans ma mémoire. Dans ces jours………