L'IRE DIVINE

Une goutte de sueur coula le long de son visage.
Il la sent poursuivre son chemin le long de son cou.
Il passe nerveusement sa longue sur ses lèvres.
Elle a le goût de sel.
Le goût de l’angoisse.
D’un geste d’agacement, l’homme balaye l’air et sa rage intérieurement.
Alors pourquoi se sent-il aussi oppressé ?
Un rai de lumière illumina le bas de la porte.
Un éclair, suivi d’un grondement sourd et prolongé, annonçait un orage.
Craignait-il la foudre ?
Non, à moins que cela ne soit la manifestation de l’ire divine.
D’où viendra-t-elle ?
Qu’elle sera son visage ?

À la suite à plusieurs meurtres, Anseau enquête dans un monastère, lieu clos
où chacun se retranche derrière le mur du silence.