Résumé
Karl Coupet, un adventiste du septième jour, prédicateur de la glorieuse nouvelle mais aussi, un mari, un père, a organisé une diversion : se construire une réputation d'homme de la bible, tant soit peu respectable. Cette stratégie lui a permis, depuis plus de 20 ans, de jouer à cache-cache avec sa propre conscience, et aussi de projeter à l'extérieur, en dépit de son évidente ambivalence, une image qui décrédibiliserait toute révélation au sujet de l'insoupçonnable. Son cas est véritablement exemplaire et révélateur.
L'expérience est d'autant plus significative, que le pasteur Norbert Léger, sans doute, à cause de ses propres contradictions, était bien incapable de faire autre chose que de se taire, car il savait !
Et puis, il y a les autres, dont les pasteurs Julien Régis, Jean Baptiste Hirep, Arley Sésame, le proviseur de la « Cité Scolaire Adventiste Rama », George Chanteur, ainsi que d'autres dirigeants, pour qui le temps qui passe, n'affecte en rien leur banalisation du mensonge.
Tout homme a ses faiblesses. Comment donc ne pas adhérer, pour tout individu, à ce qu'Eugène Drewermann nomme, « le droit à la dialectique de l'essai et de l'erreur ». Mais que penser de tous ces gens qui se complaisent dans les abus, la mystification d'autrui et le cynisme ?
Des hommes qui conçoivent durant des années, des projets d'élimination, d'anéantissement d'autrui et qui passent à l'acte, sans aucun scrupule. C'est ce que le philosophe Luc Ferry nomme : « le diabolique » : Le projet du mal !
Ralph Valleray a 52 ans, « né adventiste », diplômé de théologie, d'histoire et de philosophie. Il a enseigné la philosophie à la Cité scolaire Adventiste Rama de 1988 à 2005. Depuis 1997, il n'est plus membre de l'organisation adventiste.