Résumé
Si le monde est une perte, un livre aux pages sombres,
Où les mots se composent au gré des tâches d’ombre,
Si le monde est une perte, et se métamorphose,
À mesure que l’observent nos yeux fous sous hypnose,
D’aucuns taisent les idées, le vent furieux qui tord,
Et les peurs et le ventre, dans le bruit du rotor,
D’la mécanique crue, de la courbe imparable,
Quand l’esprit s’imagine se sentir responsable.
L’homme volontaire inspire, goûte les vapeurs du large,
Étreint son compagnon à l’arrière de la barge,
Qui contemple les lignes féminines des dunes,
Et celui dont le cœur décroche de voir la lune,
Dont l’orbite millénaire porte un œil rajeuni,
Cet homme-là dégage un parfum d’infini.