Résumé
"Dernière la scène, dans les ombres de la nuit noire, abrité par l’écho de la musique et le silence des étoiles, Bolivar et San Martin se saluèrent. Ils se dirent adieu en sachant, l’un et l’autre, qu’ils ne se reverraient jamais plus. Scellé dans le creux d’une accolade emprunte de virilité, le Libertador offrit au Portector un portait, le sien, en ivoire [...]. Il désirait lui signifier par ce geste ostentatoire sa puissance et la certitude qu’il agirait en conséquence une fois retrouvé seul aux commandes du Nord. Il s’agissait désormais de déposer sur l’esprit du Protector sa marque, celle de l’empereur légitime et officiel qu’il escomptait devenir."