Résumé
Août 1870, SEDAN. I Toulon, c'est peu; Sedan, c'est mieux. L'homme tragique, Saisi par le destin qui n'est que la logique, Captif de son forfait, livré les yeux bandés Aux noirs évènements qui le jouaient aux dés, Vint s'échouer, rêveur, dans l'opprobre insondable. Le grand regard d'en haut lointain et formidable Qui ne quitte jamais le crime, était sur lui; Dieu poussa ce tyran, larve et spectre aujourd'hui, Dans on ne sait quelle ombre où l'histoire frissonne, Et qu'il n'avait encore ouverte pour personne; Là, comme au fond d'un puits sinistre, il le perdit. Le juge dépassa ce qu'on avait prédit. Il advint que cet homme un jour songea: - Je règne. Oui. Mais on me méprise, il faut que l'on me craigne. ……….