Résumé
Quand je laisse des textes un certain temps dans mes tiroirs, à l'abri du monde extérieur, il arrive très souvent que je sois ému en les relisant quelques mois plus tard. C'est ce que j'appelle l'effet désirable du temps. L'émotion de retrouver une pensée, la traduction d'un instant de vie, d'une photo prise par l'inconscient. Rien n'est plus beau. Et puis je me dis que tout ça n'est finalement pas important, un pétard allumé par un gamin pendant le feu d'artifices du 14 juillet. Alors je ferme la porte de chez moi, franchis celle du hall d'entrée, puis celle qui mène dans la cours intérieur et enfin le portillon qui donne sur la rue.