Itinéraire d'un cas raté... ? - Tome 2

À un professeur, devenu un ami ...
La suite, comme le tome 1 nous fait connaître un peu mieux l'auteur encore. Surtout lorsque l'on fait nous même partie de l'aventure.
Je le remercie ici de m'avoir emmené avec lui, ainsi que de m'avoir fait profiter de sa lumière.

Un livre passionnant qui raconte avec beaucoup d'humour et de décalage le parcours d'un pratiquant sincère depuis l'époque des grands découvreurs jusqu'à nos jours.
Bourré d'anecdotes aussi drôles que croustillantes, l'auteur nous amène à une véritable réflexion sur la nature des relations humaines, sur l'amitié et sur la fraternité par delà les frontières et à travers différentes cultures. Je recommande ce livre à tous les passionnés d'arts martiaux mais également à tous ceux qui souhaitent entrevoir jusqu'où peut emmener une passion, que ce soit dans le pire ou le meilleur !

Je reprends l’intégralité de mon commentaire concernant le tome 1 pour ce tome N°2 à savoir que j'ai dévoré ce livre. La rédaction, les anecdotes, les personnages et l'humour en font un livre facile et très plaisant à lire. Au-delà, le fond nous renvoie à nos propres quêtes et/ou à nos errances. C'est un ouvrage qui tranche dans un paysage ou les livres sur les arts martiaux sont le plus souvent écrits à la gloire d'une méthode, d'un maître ou de l'auteur. Ici c'est du vécu, sans concession et avec auto-dérision. Je vois aussi ce livre comme un incontournable pour celui qui découvre les arts martiaux.

Cher Monsieur Guillot,

Je viens de terminer la lecture du tome 2 de votre ouvrage "itinéraire d'un cas raté".
Mon ressenti est fait d'une part d'admiration pour avoir su relater avec autant de détails votre parcours incroyable, mais également de tristesse lorsque je vois à quel point ce fameux "maître" comme vous le désignez, n'a eu pour vous qu'une sympathie "intéressée" servant ses propres intérêts et son égocentrisme ! Ce que vous attendiez de lui n'est jamais arrivé. Les techniques que vous avez abordées avec lui étaient-elles si exceptionnelles pour aller jusqu'à une soumission inconditionnelle dans laquelle vous avez, me semble-t-il laissé beaucoup de "plumes" ? Pour avoir connu un temps assez court la personne dont vous parlez, je suis époustouflé de voir jusqu'où elle est allée avec vous et toutes les brimades qu'elle vous a fait subir... J'ai personnellement assez vite remis en question cette fameuse notion de maître à disciple dont je pense que nous "occidentaux" n'avons pas compris le véritable sens. Un Maître, s'il en existe, doit être avant tout quelqu'un de sage, de bienveillant qui doit aider au développement de l'élève, ce qui n'exclut pas l'exigence. Dans les arts martiaux tels que nous les avons appris, vous comme moi, j'ai toujours senti, que ce soit avec un "maître" ou un autre, que j'ai pu aborder, qu'ils nous considéraient comme des carnets de chèques, et cela sous couvert d'une tradition qui d'ailleurs ne nous appartient pas !
Par ailleurs...
Il est un peu normal que des pratiquants orientaux baignant dans une tradition martiale depuis l'enfance, arrivent à l'âge adulte avec un niveau de pratique élevé... Néanmoins même les meilleurs experts restent des humains comme vous et moi, et il n'y a aucune raison de les placer sur un piédestal, car vous avez pu constater amèrement, tout comme je l'ai fait, que beaucoup d'aspects de leur personnalité sont très peu reluisants.
Comme je me souviens l'avoir écrit dans mon deuxième ouvrage, "Cheminement", aux éditions des trois Colonnes, l'avènement des arts martiaux dans les années 50/60 est à rapprocher du mouvement de libération de la jeunesse de l'époque, prônant liberté, sexualité et exotisme...dans cet exotisme, les arts martiaux me semblent avoir une bonne place !
L'engouement pour ces pratiques en recherche d'invincibilité nous a mené à tout accepter de ce qui venait de l'Orient....et il y aurait beaucoup d'exemples !
Ce que j'ai également bien saisi en lisant votre ouvrage, et qui revient régulièrement au fil des chapitres, est, si vous me permettez de le relever, le rapport avec votre père. En effet, sa difficulté à exprimer son amour pour vous, ainsi que sa sévérité à votre égard pourraient expliquer votre recherche continue de reconnaissance.
Je suppose que depuis vos débuts, c'est de cela dont il s'agit, et vous avez pensé, comme d'autres dont je fais partie, que ces fameux "maîtres" d'arts Martiaux avaient la capacité de combler nos manques affectifs, par l'autorités indiscutable que leur confère le titre de "maître" ...(pseudo maîtres) ...
Je pourrais développer à loisir ces thèmes mais je ne trouve plus aucun sens aujourd'hui à leur consacrer mon énergie et mon intérêt.
Je crois que le meilleur des Maîtres est caché au plus profond de vous...c'est ce que j'ai compris encore mieux en vous lisant. Vous avez renforcé ma conviction de ne plus jamais me soumettre ou dépendre de quelqu'un. L'Univers nous a donné une notion essentielle qui est le "libre arbitre" . En ce sens je suis convaincu que votre livre aidera les pratiquants qui se trouvent dans de semblables prédispositions.
Quant à la pratique martiale, même si elle constitue pour beaucoup de professeurs un statut honorifique et un gagne-pain, il est important de ne pas y dédier "toute" sa vie et de trouver l'équilibre avec les autres composantes. J'ai personnellement payé le prix fort pour satisfaire mon ego dans ce sens.
J'ai dû y dédier un long travail afin de le ramener à sa juste place.
Il serait agréable de se rencontrer afin d'en débattre et développer ainsi cette réflexion.
Tout au long de la lecture j'ai eu et , vous pourrez lui transmettre, d'admiratives pensées pour votre épouse qui a également subi avec vous ces affronts durant toutes ces années. Elle a été très courageuse et doit vous Aimer beaucoup...la mienne hélas n'a pas tenuesi longtemps...
Je vous souhaite une bonne continuation et attends avec impatience le tome 3 de votre ouvrage.
Bien cordialement,
Jacques Bonnet

Ce deuxième tome est aussi passionnant que le premier et il montre les espoirs, les progrès et les désillusions d'un pratiquant suivant l'enseignement d'un maître en arts martiaux. L'auteur fait preuve d'une persévérance exceptionnelle malgré des questionnements de plus en plus récurrents. Cela montre la difficulté à faire son chemin mais aussi que la sincérité, la soif d'apprendre et de transmettre permettent de surmonter certains obstacles. En plus, l'auteur ne manque pas d'humour, par exemple, dans sa narration de son séjour au japon. Vivement le troisième tome pour connaître la suite de l'aventure.
Annick G.

J’ai dévoré le livre ! Modeste pratiquant d’art martiaux, j’ai adoré plonger dans la vie de quelqu’un qui en a fait sa passion et son métier. J’ai hâte de lire la suite et la transition vers les arts martiaux internes chinois ! J’ai aussi apprécié le style de l’auteur qui se lit très agréablement et qui sait croquer les personnages et les situations. Je recommande à tout amateur d’art martiaux!

Après la lecture du deuxième tome de « l’ itinéraire » de Jean-Claude Guillot, j’ai cherché à voir ce qui pourrait être transposable des expériences de l’auteur pour nos propres vies ou pratiques. Ce que je retiendrais, c’est cette capacité de « résilience » qui fait que malgré les nombreuses difficultés rencontrées l’auteur a poursuivi sa « voie ». Cette inscription dans la durée ; bien loin du « zapping » ; est le point sur lequel je voudrais attirer l’attention. L’acquisition de la connaissance et de l’expérience par les « anciens » ne s’est pas toujours fait dans la facilité… On peut observer chez l’auteur un attachement à la pratique et une capacité à rebondir malgré les écueils rencontrés. C’est en quoi son témoignage écrit et ses réflexions offrent des perspectives et des encouragements à ceux qui comme lui sont engagés dans une démarche sincère dans l’étude d’un art ou d’une science.