Résumé
Le temps flâne, où va-t-il ? D'où vient-il ? Qui est-il ?
Et tout flâne à jamais... Allons flâner ensemble,
D'un pas effaçant tout, d'un pas qui nous ressemble
Et nous dépasse autant que ce chemin tranquille !
Allons notre chemin, s'il est vrai qu'il existe
Et s'il n'en était rien, nous flânerions quand même !
Comme flâne, étoilée, sur tes jambes que j'aime ;
Ma main vers le ruisseau, le plus beau des solistes !
Il fait lune à ton corps, il fait jour de grand'fièvre
Et la flûte du faune épanouit de tes lèvres
Une offrande gravée sur un chemin de cendres :
Flânons encor, flânons sur les cimes brisées,
Par les foudres du temps, les cimes arrosées
De nos passions perchées dont il faut bien descendre !