Résumé
Pour les responsables politiques, les migrants sont réduits à des chiffres que l'on se lance à la tête ou à des liens de causalité immondes sur certains faits divers.
Les jeux vidéo et le matraquage audio-visuel ne permettent plus à une part très importante de la population de distinguer nettement le réel et la fiction. Les reportages rapides sur les migrants impriment fort peu les consciences entre deux publicités.
Et pourtant, les migrants ne sont pas des mots ou des pourcentages, mais des humains comme toi et moi. Montrer cette évidence est une nécessité. Nous devrions tous avoir les mêmes droits élémentaires au respect et à la vie, ici et là-bas, sans revendication d'une propriété de l'ici et du là-bas.