Résumé
Dans ce cahier, 59 planches patiemment taillées au crayon témoignent de variations d’éclairage au sein d’un jardin qui secrète une forêt.
Imprimé à l’encre de photons à travers des branches de vies tortueuses, on y voit les visages d’une arborescence invisible se détacher d’ombres de charbon, comme autant d’empreintes de la combustion des émotions.
Journal intime photosynthétique, la nature en chaudron, il ouvre à la rencontre d’un bestiaire du vital dans l’éclosion magique de ses diffractions.
Sur ce chemin chaque pas vers la lumière redessine l’obscurité jusqu’à ce que dans l’ébénisterie de la conscience, le cœur tronçonné jusqu’à la fibre cesse le combat et se pixelise en de lumineux éclats de gueules de bois.