Résumé
C’est bien à tort que les attentats du 13 novembre 2015 ont été traités comme un crime de droit commun, à l’occasion du procès fleuve qui s’est tenu pendant neuf mois entre 2021 et 2022. Il s’agissait en effet d’un crime de guerre découlant directement de la politique étrangère catastrophique de la France au Levant, dont l’infléchissement antinational peut être daté du mandat de Nicolas Sarkozy en 2007. François Belliot met à nu les ressorts profonds de ces événements sanglants, qui ont été volontairement celés aux yeux du grand public, en montrant que la poursuite aveugle d’une telle politique, entre 2009 et 2025 – les mêmes causes produisant les mêmes effets – présage malheureusement des heures plus sombres encore.