Bonjour Yves Merci une fois encore de m'aider dans ma démarche. Il me semble que nous n'aimez en fait que la narration dans l'écriture. Je suis allée voir un extrait de la référence que vous avez citée et il n'y avait que de la narration. Peut être est-cela qui pose problème. IL est vrai qu'il y a un monde entre la façon dont j'écris et cette dernière plus spontanée et directe. Mais quand vous évoquez que je dis tout tout de go sur mes personnages, là vous faites erreur. Vous ne savez rien de Maya, si ce n'est qu'elle a un certain poids, qu'elle ne se laisse pas faire et ensuite ???? Qu'elle est parisienne certes, journaliste certes qu'elle a quitté Paris certes, qu'elle fait un retour sur elle même certes ? Et après ? Rien et pourtant c'est dans ce rien que réside ce qu'il y a de plus important. Je me suis contentée de planter un décor mais c'est vrai que cela peut rebuter alors que dois-je faire??? J'attends d'autres avis car il faut que j'arrive à cerner ce qui rebute. Maintenant c'est peut être aussi une histoire de génération. Je n'aime pas la narration pour la narration. L'écriture s'embarrasse un peu de description à juste titre. Je vais réfléchir à ce que vous me dites qui ne manque pas d'intérêt. Je n'ai pas lu un de vos extraits je vous dirai ce que j'en pense après tout mais vos critiques sont constructives. A bientôt. PS je ne me considère pas comme écrivain. POur l'heure je suis reconnue comme auteur, plutôt en poésie, ou prose poétique mais cela est une autre histoire. Je serai écrivain quand j'aurai intéressé un lectorat autre que celui de mes amis et proches. Alors ... Nous en sommes loin encore.
Je pense, sans pouvoir l'affirmer, qu'il ne faut pas mélanger action et contexte dans un écrit Dans mes articles, je plante le contexte (pour faire raccord avec le contexte du lecteur) puis j'embraye sur l'action.
Perso, j'aurai lu le texte en entier si la description avait devancé l'action. (ou l'inverse)
J'ai pris connaissance de vos remarques intéressantes, mais ceci étant vous lisant, je me dis qu'en fait, pour chacun de vous (je parle d'Yves) il vous faudrait un roman sur mesure adapté à vos attentes. Je pense que ce qui vous plaira à vous ne plaira pas à quelqu'un d'autre etc... Quand ensuite j'essaye d'être constructive pour avancer et que je prends l'ensemble des critiques je remarque que sur ces dernières, les critiques accueillant l'écrit avec intérêt sont celles des romanciers, je parle au pluriel car depuis quelques jours, dans la réalité j'ai contacté quelques auteurs pour comprendre un peu le fonctionnement de l'écrit romanesque. Ici Braphabar est aussi du même avis qu'eux, il est l'auteur de plusieurs romans donc romancier. Vos productions (qui n'en sont pas moins intéressantes) traitent d'autre chose que du roman : un ouvrage juridique pour vous Paul, et pour Yves il s'agit de poésie et donc de textes courts. Je vous classe donc dans la catégorie des auteurs comme moi et non des romanciers. Cela ne veut pas dire que vos critiques ne peuvent rien m'apporter bien au contraire, le lectorat est diversifié. Comme je le disais auparavant, je n'ai pas l'expérience du roman, bien que de formation littéraire, je n'en ai jamais construit aucun. Alors les avis m'importent. Pour autant je ne me peux m'adapter à chaque lecteur en particulier. Or ici j'ai des avis contraire. pour l'heure je vais continuer comme j'ai commencé, en usant de l'ellipse, Je travaillerai à direction d'une focalisation omnisciente et en narration externe et j'userai d'ellipse et d'analepse à foison car c'est un voyage que je propose pas un dialogue, je favoriserai les images peut être à la manière d'une autre époque (ce qui me correspond bien car j'ai toujours, toujours été allergique au dictat des modes, ai toujours refusé de m'y plier, car il s'agit là d'influence sur l'autre et j'estime que notre liberté est aussi de la refuser si l'on le souhaite). Pour autant j'aime également privilégier le discours direct et indirect libre. Mais ceci ne veut pas dire que je ne tiendrai pas compte des remarques qui me sont faites ici et là, comme celle sur la redondance de la chaleur totalement justifiée. C'est intéressant et me donne à penser que je pourrais écrire quelque chose sur le nouveau lectorat. En tout état de cause il est inquiétant de voir que les gens aiment de moins en moins lire et privilégient l'absence ou plutôt l'économie de mots pour aller plus vite à un essentiel qu'ils considèrent comme véhiculant mieux une fiction... Nombre de sociologues ont constaté qu'au fil des générations, les Français usent de moins en moins de mots différents dans leur langage quotidien. L'appauvrissement du vocabulaire vient aussi, hélas je pense interférer dans la relation à l'écriture mais aussi et surtout à la lecture. Nous sommes dans la société voire dans la civilisation de l'image, heureusement mais oh combien hélas aussi. Merci de votre participation, je vais m'en retourner à mon écrit, qui avance bien.
Non non je ne pense pas que mes écrits vous contenteront jamais. Vous reconnaissez l'un et l'autre l'économie de vocabulaire, le droit au but, et vous dites tous deux mauvais lecteurs. Comme je vous le dis les seuls avis favorables que j'ai eu sont ceux des gens qui fabriquent des romans et ne sont pas contre justement le mélange de l'action et du contexte etc. Je ne vois pas comment je pourrais jamais vous contenter, ma vision de l'écriture n'est pas la même que la vôtre, je n'ai pas d'amitié personnelle avec le modernisme dans la littérature, avec les modes etc, par conséquent mes attentes de lecteur vont de même. Mais ca n'est pas pour autant que vos critiques et propos manquent d'intérêt, nous ne partageons tout simplement pas la même vision et le même concept du récit romanesque.]
Bonjour Léa, Ne désespérez surtout pas. Vous avez beaucoup d'imagination et c'est très bien. Il faut la laisser courir. Quant au style, chacun a le sien. Vouloir choisir un style particulier, se corriger à tout prix parce que tel mot vaut mieux que tel autre mot, ne pensez surtout pas ça. Ecrivez ce que vous pensez, ce que vous imaginez. Vouloir corriger parce que quelqu'un vous a dit que...., cela pourrait dénaturer votre première idée, votre première pensée. Laissez-vous guider par vous, vous allez voir, l'histoire se construit au fur et à mesure. Moi-même dans mes romans, j'ai l'idée essentielle et ensuite, je brode, d'autres idées viennent et ainsi de suite. Faites-vous plaisir d'abord, le reste viendra.
Ne vous inquiétez pas Léa, les avis divergents n'ont de valeur que dans la réflexion et non dans la soumission :-) Vous êtes seule juge et c'est très bien ! Cette discussion m'intéresse, non pas pour me prétendre vous donner des conseils (je suis bien trop jeune dans l'édition) mais pour m'aider à réfléchir et structurer mes propres textes.
Paul
PS mon bouquin n'est pas d'ordre juridique :-) mais 'parle' de communication :-)
Bonjour Paul, et Sylvie et merci de votre passage. Je ne m'en fais pas !J'ai bien usé d'un participe présent en usant 'divergeant'pour bien souligner l'actualité de vos positions dans un moment x. Maintenant il est vrai également que je n'aime ni faire perdre leur temps aux gens, ni avoir le sentiment d'avoir outrepassé un droit ou déranger. Apparemment comme vous le voyez, l'expression sur internet est facteur de mauvaise compréhension. Il est vrai qu'il n'y a là ni intonation, rien qui permette de juger de l'esprit dans lequel se trouve l'auteur d'un message, ce qui bien évidemment laisse la porte ouverte à toutes les erreurs d'interprétation...
@Léa La redondance de la chaleur n'est ni une faute, ni un péché, et nombre d'écrivains, parmi les plus talentueux en usent tout au long de leurs romans. Lorsqu'un lecteur lit quelque chose que j'ai écrit, la seule chose qui peut m'intéresser est de savoir si ce lecteur est content d'avoir lu mon livre. Je n'ai pas besoin de savoir comment il a interprété mon histoire, ni si le style est bon, ni s'il y a des redondances. Cela m'appartient, c'est à moi d'en décider. As-tu aimé mon livre ? Oui, ou non ? Rien d'autre. Continuez votre travail d'écriture, il vous appartient entièrement. Et vous verrez, quand votre livre sera terminé, s'il trouve son lectorat. Continuez à publier ici des passages, on vous dira si ça nous plait ou non, pas si vous redondez.
Quand je suis venue ici j'ai pensé que cet endroit était le coin des conseils. Donc j'en ai demandé. J'ai eu des réponses. Maintenant il est vrai que face à cette diversité dans la réponse, je ne suis pas plus avancée . Par contre je constate que plus de 600 passages sont d'actualité pour ce post, ce qui est étonnant quand on voit le peu de réponses. VOtre position m'apparait sage et il est vrai que un livre : on l'aime ou on ne l'aime pas Deux personnes n'ont pas aimé ni accroché semble til, vous avez été plus curieux et voulez en savoir plus, comme d'autres. Il y a donc pour certains un intérêt. Sylvie est curieuse aussi. Je vais donc mener à son terme ce roman, sans poster d'autres passages ce qui n'aurait pas de sens, le sortir et le publier et nous verrons bien ce qu'il donnera. Merci à vous.
Publiez ou ne publiez pas d'autres extraits, comme vous le sentez, mais que TBE cherche ou non à la favoriser, une communauté des auto-édités TBE existe bel et bien. Donc tenez-nous au courant de votre avancement, de vos problèmes, de vos solutions...