La sonnette de la porte d'entrée se faisait entendre, une fois de plus et elle se demandait si elle allait répondre. Il faut dire que Maya n'était pas du genre à se laisser manger la laine sur le dos en plein hiver et quand bien même l'été rutilait de tous ses feux, il n'était pas question un seul instant de laisser qui que ce soit ne serait ce que grignoter sa toison... L'ex parisienne, terrassée par la chaleur, assise sur la première marche de son escalier (qu'elle avait fort joli), regardait son chat affalé sur le carrelage tant il faisait chaud... Il ne redressait même pas la tête pour la regarder, elle soupira, se leva de tout son poids (qu
Oups... 17 passages et pas un mot, il est vrai que je n'ai rien dit mais je pensais que l'endroit était celui des critiques bonnes ou mauvaises pour faire avancer le schmilblic... Ca parle pas à grand monde apparemment... Bonne soirée. )
Dans quelle catégorie se situe votre livre ? Est-il terminé ? au mois d'août, il y a beaucoup d'absents sur ce forum. Ne désespérez pas, bonne continuation dans l'écriture.
Dans quelle catégorie se situe votre livre ? Est-il en cours ou terminé. Ne désespérez pas, beaucoup de gens sont en vacances au mois d'août. Bon courage pour l'écriture de votre livre.
Mes livres à consulter sont sur le nom d'auteur Sylvie Magras Hautmont
Bien que journaliste, je suis un mauvais lecteur. Imprégné par mon métier, j'aime aller au but. Il paraît que cela s'appelle le style journalistique.
Bref ... Sans être discourtois, j'ai peine à lire ce passage car entre la sonnette d'entrée et la personne qui sonne ... il y a 20 lignes ... Mon oeil aguerri (lecture rapide) a cherché et trouvé ... en un clin d
Merci de votre passage. Mon livre, alors que dire, ce sera le premier roman, comme j'ai beaucoup oeuvré dans la presse plutôt que dans le roman, dans la poésie aussi en accompagnant les photos des amis etc, es toiles des artistes, je m'essaye à ce premier tome. Je suis pourtant au départ une littéraire mais j'ai toujours eu peur, peut être de mon imagination très fertile. La suite du roman va venir je vais en rajouter un ou deux morceaux. L'histoire je ne l'ai pas encore construite, mais elle mettra en oeuvre, une femme de la cinquantaine, sa relation avec son chat et autre chose de moins habituel. Sa relation à un monde qu'elle va découvrir pour avoir quitté la ville qui l'étouffait. Native du Nord comme moi mais du vrai Nord, chelui où l' on parle chti, chelui où il est plus difficile de sortir d'une maison que d'y rentrer, bref, celui de mon enfance que je connais bien. Ca prendra forme au fur et à mesure. Voilà.
Bonsoir Paul Quel dommage que votre style journalistique ( qui n'est en rien de la littérature je vous ai bien compris, et je suis tout à fait d'accord avec vous pour n'être pas étrangère à ce milieu où l'on vous demande d'être factuel, un point c'est tout), ait fait de vous ce mauvais lecteur que vous décrivez. C'est vrai ce que vous dites, entre la porte qui s'ouvre et la sonnette qui s'est faite entendre : il y a une vingtaine de lignes... Mais il y a aussi autre chose seulement, là je ne peux rien faire pour vous Paul, avec regret d'ailleurs. Bonne soirée et merci de votre passage et d'avoir pris la peine de m'écrire votre avis. :) Au fait savez vous pourquoi la presse écrite disparait ? Parce que les mauvais lecteurs qui ont d'abord été comme vous : factuels dans leur attente, ont encore passé une vitesse de plus : plus n'est question de lecture mais bien d'image, de sms et encoe bientôt je pense qu'il ne restera que le s... Quel dommage vraiment...
Pourquoi la presse se meurt-elle ? La question demeure très complexe. Le papier prend beaucoup plus de place que le smartphone, l'ordi ou la tablette. L'actualité a une durée de vie très courte. Enfin l'hyper-communication transforme le 'patient' en 'pressé'. Pour moi, l'hyper-communication notamment par l'image ou le texte court renvoie l'être humain à ses origines. L'être humain n'évolue toujours pas dans une civilisation de l'écriture ou de la lecture. Croire cela est une erreur.
En effet, le processus de lecture/écriture occupe un espace de mémoire non prévu sur le plan physiologique. La totalité de notre cerveau est dévoué à la mémorisation (gestes, environnement, réponses aux stimuli, expériences, etc.) et à la réflexion (relations entre les 'choses' mémorisées, comparaison, solutions adaptées). Donc pas de place pour les mots ! Nous sommes donc limités. Hélas, le rythme évolutif de notre espèce est beaucoup trop lent (1 génération = 20 ans) pour que nous ayons pu en quelques décades faire évoluer notre patrimoine génétique afin de lire sans difficultés (l'école n'est obligatoire que depuis cent ans ou plus, un peu partout dans le monde). A ce jour, personne ne peut donc : ni retenir plus de 20 mots en 1 lecture normale, ni se souvenir de la totalité des titres de son journal de ce matin, ni reproduire la totalité des mots d'un livre. Notre cerveau ne fonctionne que par concepts et relations : f(x)=y . Lire une phrase de plus de 20 mots nous oblige donc à la relire pour mémoriser l'ensemble des mots afin de construire un concept résumant la phrase. Lire un paragraphe de plus de 20 à 30 lignes nous fatigue car la lecture fait appel à notre faible mémoire qui elle-même consomme beaucoup de sucre (glucose). Un étudiant consomme ainsi plus de 150 g de glucose par jour (équivalent à 300 g de sucre blanc) pour apprendre ses cours. Cette consommation entraine une réaction (réflexe) de fatigue.
En fait, notre cerveau mémorise beaucoup plus facilement ce pourquoi il est prévu : images, sons, odeurs, sensations (toucher, température, etc.) et goût. Quand vous lisez, les images et émotions que vous créez imprègnent votre mémoire. C'est cela que vous partagez ... votre sensation, pas les mots. C'est très subjectif.
Ce processus est généralement bien compris par la presse. C'est la raison pour laquelle les articles sont a priori faciles à lire (phrases courtes, mots riches, verbes d'action, etc.) , bien structurés et ... directs. Ils sont, par ailleurs, enrichis par l'image (photo, schéma, etc.). Dans cet esprit, le Web exacerbe les processus naturels utilisés par notre cerveau : images, phrases directes, écrans uniques, temps de consultations réduits pour 1 information, etc. Bref l'hyper-communication fatigue moins (en termes d'énergie) que la lecture.
Alors, je n'échappe pas à notre 'normalité', ici renforcée par mon métier de journaliste : l'info le plus vite possible avec les mots les plus actifs possibles. C'est pour cette raison que je suis un mauvais lecteur.
Intéressante votre vision de la chose, lors de la guerre du Golfe, Dominique Wolton a travaillé justement sur les médias, l'information, la guerre et dans ce livre que je vous recommande il a notamment ciblé que les choses avaient beaucoup changé avec la vitesse de l'information. Si l'on y réfléchit plus encore aujourd'hui l'information est automatiquement tronquée puisque déjà du passé, dès lors qu'on la traduit oralement ou par écrit, internet défiant les lois du temps, par conséquent l'information doit devancer l'évènement ! Le pire c'est que ce faisant, l'information influence l'évènement ce que Wolton démontre avec le passage sur les skuds ( pas sûre de l'ortho de skud )... A l'époque où il écrivait ce livre, le monde de la presse écrite ne souffrait pas l'agonie qu'elle connaît aujourd'hui. Pourtant il montrait déjà le danger de cette nouvelle information et nous invitait à penser plus avant et sur son impact et sur sa réelle importance dans la réalité concrète. Je n'ai pas relu ce livre depuis des lustres donc... Mais je pense qu'aujourd'hui cette mort annoncée de la presse écrite est bien plus simple que cela. Les gens n'aiment plus lire, ils veulent de l'image, ils se foutent que l'info soit vérifiée, ce qui compte c'est de savoir ce qu'il s'est passé, (mm si ca n'est pas vrai) et c'est tout. Le plus dommageable dans tout cela, c'est que cela va tuer véritablement une éthique, pire, que cela va laisser la porte ouverte comme ca l'est déjà, à des erreurs monumentales qui influeront bien entendu sur l'histoire et tout le reste. Je pense contrairement à vous, que l'homme est en passe de quitter le monde adulte pour devenir un adolescent à la recherche de sensations fortes, sans se préoccuper des conséquences et que ce cerveau qui devrait normalement être empreint de sagesse, risque fort avec ce lot de désinformations dans lequel il est baigné, de perdre la boule. Mais nous n'allons pas reconstruire le monde, ni ressusciter la presse écrite... Encore moins polémiquer. Je vais m'en retourner à mon roman. :)
La suite du premier passage comme promis pour Sylvie et ceux que cela peut intéresser et qui peuvent m'aider. A noter, j'adore le Nord, j'en suis originaire, je connais le patois du cambrésis, que je fais partager et que j'exploite ici. Seul problème j'ignore comment l'écrire.
Suite... Bé oui ché mi, j'suis vnue ker une keyel, j'vas avoir du monde al baraque ce tantôt et je nme voyau nin, faire assir m
Comme nous ne savons rien du fil de l'histoire, il ne peut être question que du style d'écriture. Je trouve cette écriture riche et pétillante. Je sens que l'inventivité sera là tout au long du récit. Je sens que l'auteur a l'intention délibérée de surprendre son lecteur en lui apportant de l'inattendu à chaque paragraphe. Quelle est l'histoire ?
Comme nous ne savons rien du fil de l'histoire, il ne peut être question que du style d'écriture. Je trouve cette écriture riche et pétillante. Je sens que l'inventivité sera là tout au long du récit. Je sens que l'auteur a l'intention délibérée de surprendre son lecteur en lui apportant de l'inattendu à chaque paragraphe. Quelle est l'histoire ?
Bonjour Braphabar Merci de votre gentil mot, cela me touche d'autant plus que je suis allée jeter un oeil sur vos écrits et que vous écrivez remarquablement. Pour l'instant je ne sais que dire de l'histoire sinon que vous avez bien vu mes intentions. Surprendre, étonner, donner envie de lire d'une traite le livre au fur et à mesure des pages. AInsi ce pourrait être : un roman d'amitié, d'amour, de sf, d'aventure, peut être aussi une chronique ou une fresque sociale. Je veux que les gens rient, qu'ils prennent cela comme un coup d'air frais, une balade, un moment de totale décontraction, qu'en le fermant ils aient le regret de quitter ce pays où ils ont eu plaisir à se balader et que le sentiment de bonheur soit d'office le compagnon de cette lecture. Il va se passer beaucoup de choses pour Maya et de nombreux personnages colorés interviendront. C'est mon premier roman, je le construis au fur et à mesure. A bientôt.
Merci Paul c'est vraiment gentil à vous de me donner ce coup de main. Je suis allée jeter un oeil c'est intéressant et puis j'ai été plus avant et je suis tombée sur des histoires drôles qui m'ont mis la larme à l'oeil, tant elles m'ont rappelée à mon enfance, ma famille à toutes les histoires que j'ai vécues là bas, à ces gens gentils, à ces expressions qui irisaient le langage quotidien. A bientôt.
Bonsoir Yves et merci de votre intervention. Je suis allée rapidement essayer de vous découvrir, j'ai noté que vous étiez l'auteur de nombre de publications par contre elles sont courtes pour la plupart. Il faudra que j'y regarde de plus près. J'avoue qu'à vous lire je n'ai pas très bien compris ce que vous disiez. Vous évoquez l'accélération, l'écriture d'une autre époque plus contemporaine, moins classique sans doute. J'ai hélas 55 ans, alors je dois appartenir à une autre époque pour ce qui est de la manière de présenter les choses. Si c'est à ce point je doute fort d'intéresser la jeune génération, je ne me vois pas accélérer les choses, alors que je plante un décor. Mais il est vrai que c'est mon premier roman, que je réécrirai de fond en comble quand j'aurai mis le point final, sans doute parce qu'alors j'aurai pris une autre manière de dire les choses etc... Merci d'être plus précis sur le lieu où vous voyez des longueurs. Cela m'aidera à comprendre ce que vous me dites. :)
@Léa : En ce qui me concerne, je n'accorde aucun intérêt à des tendances stylistiques qui tenteraient de s'ériger en postulat contemporain. Ce qui m'intéresse dans un écrit, ce n'est QUE ce qu'il déclenche en moi, comme émotion, comme musique, comme imaginaire et j'aime que dansent les mots. Définir le style me paraît secondaire et même complètement vain. D'ailleurs le style de chaque écrivain ne cesse pas d'évoluer en même temps que l'auteur. Si ce n'est pas toujours perceptible dans deux écrits qui se suivent chronologiquement, c'est toujours évident entre le premier et le dernier écrit d'un auteur. Il en est de l'écriture comme de toutes les choses de la vie. Elle évolue et parfois même se métamorphose. Il en est pour l'écriture exactement comme pour la peinture ou la sculpture, arts dans lesquels cela est beaucoup plus flagrant (les différentes époques de Picasso, Dali et les autres). Je ne crois pas non plus à un style qui serait propre à une époque, il n'est que de lire les écrits d'Alfred Jarry dans les années 1890. Enfin, pour finir je vous invite à mener votre roman à son terme et nous pourrons alors juger l'impact qu'il aura sur les lecteurs.
. Voilà qui est dit Braphabar ! Je pense un peu comme vous, mais néophyte que je suis en matière de construction de roman, je ne ' ramène pas trop ma fraise' et viens toute curieuse chercher des informations. Loin de moi l'envie de tomber dans le gouffre des puristes, amateurs d'une littérature en règle avec les écoles ou de bon ton. Loin de moi l'idée d'écrire pour me dire que j'écris ou singer l'écrivain inné qui n'existe pas ou n