Je les avais perdus de vue depuis deux décennies. Mais ils m'ont fait cette surprise de parcourir quelques centaines de kilomètres pour venir m'entretenir de mon livre 'La Poussière des jours' ; me faire part de leur enthousiasme à sa lecture ce qui a dissipé une certaine crainte des critiques (publier, c'est prendre le risque d'être jugé). Cela a été comme si mon livre prenait soudain une consistance : il existait et n'était plus seulement virtuel. Ils ont aimé, m'ont-ils dit, mon écriture fluide et la teneur du texte. Hélas, madame avait oublié son livre et je n'ai pas pu le dédicacer...